Le blanc de ses seins
le bleu des
lignes de ses mains
ses mains en
bouquets suspendus
fleurissent
douces illusions
les serments
affaiblis à la lumière de l’aube.
Eurydice ensevelie
la tombe est
lourde.
Orphée épouse
le silence.
Le Temps vêtu
de blanc
a rejoint les
amants.
La mémoire
délivre
sous ses pas les souvenirs.
Ne pas
descendre jusqu’aux ténèbres
sous ses pas
Orphée
retrouve au
royaume des morts
le visage aimé
pour qu’à la lumière
renaisse la tendresse
sa lyre
accompagne le jour nouveau
revenu du
royaume des regrets
il chante son
amour
Eurydice et le
jour à naître
Eurydice et le
Temps retrouvé.