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Ghislaine
                                     
 Décembre

Un poète Jean-Luc Pouliquen





Les éditions du Petit Véhicule, nous donnent à découvrir en cet ouvrage des notes de lecture  sur 3 des derniers livres de Jean-Luc Pouliquen, des extraits inédits de À Rio de Janeiro avec Gaston Bachelard  et un entretien passionnant avec Gaspar Paz philosophe et musicien brésilien. Jean-Luc Pouliquen rappelle les similitudes entre les poètes de langue d’Oc et les poètes de l’Ecole de Rochefort, il dit la poésie qu’il aime, « en proximité avec la nature » et qui sait garder «  une expression instinctive et spontanée » conditions nécessaires pour toucher le public, à l’opposé de celle de poètes contemporains dont « la poésie s’est abîmée dans un regard narcissique (…) s’est aussi intellectualisée(…) plus le poète répondait aux critères universitaires (aptitude au discours théorique, à la conceptualisation de sa démarche) plus il avait des chances d’être valorisé(…).Cela a eu pour conséquence de couper peu à peu la poésie de son public. »
Ed du Petit Véhicule 20, rue du Coudray 44000 Nantes (5 euros)
 

Grégoire Devin



Bored to be Wild

Acrylique, peinture au spray,crayon gras, encre et papier collé sur toile 100 x 100 cm

 


Novembre




Yves et Monique Perrine éditent des recueils de quelques pages mais tous d’une grande densité poétique. Ils possèdent ce que j’aime en poésie et que je nomme « la dense légèreté » une grâce qu’atteignent certains auteurs. Les éditions La Porte ont cette capacité à choisir le meilleur et à nous l’offrir. Les brefs recueils de la collection  poésie en voyage sont tous des gourmandises littéraires d’une grande saveur, on en redemande…

                                                                                                                        G .L
 
 
Collage : Yves Perrine




Un recueil émouvant :l'hommage d'un petit-fils à son grand-père le "poilu".



Octobre

Un site à  découvrir


Kolafoto  

Simone Nadaus
 





À ceux qui aiment une poésie dense, lumineuse ; aux amateurs de haïkus, Jean-Vincent Verdonnet offre ces tercets qui éclairent les choses du quotidien que l’ont dit « petites » mais qui sont essentielles ; ils sont à lire et à relire sans modération.
Ce recueil tient dans la poche, son format permet aux quêteurs de mots de l’emporter facilement et à tout moment  d’éclairer leurs journées en touches poétiques qui les conduiront à regarder autrement, à méditer, car les poèmes de ce beau recueil sont « moisson de lumière ».

Ghislaine Lejard



  Septembre

On ne parle pas de la poésie, on en fait, on la vit. Le poète n'est pas un être qui aligne des vers, des mots, un être qui fait de la musique sur la page blanche. Le poète, le vrai poète, c'est quelqu'un d'autre. Le vrai poète, c'est parfois quelqu'un qui n'écrit pas, c'est un être qui exprime à tout moment sa personne, son envie de vivre totalement.
Vivre la poésie, c'est d'abord ne pas avoir l'oeil tendu vers l'extérieur, vers les actes des autres. Vivre et créer, c'est aller au fond de soi, au plus profond de la solitude et de la peur; écrire, c'est éliminer le bruit que fait le monde pour écouter son bruit.
Il est difficile, dangereux de pénétrer au fond de soi : il faut sans cesse faire face. Faire de la poésie, c'est ça. C'est assassiner tout le superflu qui étouffe, qui empêche de voir clair. La poésie est une entreprise de clarification, la poésie nettoie, la poésie rend propre.
Le vrai poète n'est jamais silencieux, il n'arrête pas de se traiter de coquin. « Coquin, sale coquin, ouvre les yeux, tue la vermine qui te ronge. Vis ». Le vrai poète, cet exigeant au coeur sensible, cet éternel apprenti de la solitude.
Bien entendu, autour, il y a le monde. Et le monde est insatiable, il ne laisse pas en paix, il fonce, serres ouvertes, sur le poète, il fait tout pour briser sa retraite. Mais le monde est pauvre, il agit en surface, il s'agite en surface. Chez le poète, la tourmente est intérieure, elle est profonde, interminable, collée aux tripes : quand il peut affronter —mais, coquin, sale coquin, ouvre les yeux, élimine !— la force de ses tempêtes, le poète se rit des coups de vent qui agitent la terre.
C'est pour cela que le vrai poète peut converser avec une rose pendant qu'on le traite de bon à rien.

extrait de Paysages de la petite enfance, Éditions Cyclope-Dem, 1985.
© Frank Andriat.


Collage de Miguel  Jimenez 







Marie-Hélène Prouteau  nous offre une histoire forte, fraternelle et "paternelle" que sert une écriture dense et sobre. Pour le lecteur, une rencontre avec ce qui donne sens à notre humaine condition; l'itinéraire qu'emprunte le narrateur permet d'aller à l'essentiel. Un livre qui nous parle poétiquement de Nantes dont le cœur bat au rythme de la Loire et des marées. Une ville d'ombre et de lumière comme les tableaux du lorrain Georges de La Tour.  Ghislaine Lejard



Août


Cette biographie  pour parcourir avec Pierre Reverdy, ses chemins, son parcours d'homme, de poète, "d'oblat". Un itinéraire qui mène de Narbonne à Solesmes après un passage à Paris où il rencontre les artistes qui feront le 20ème siècle.  

Claude Cailleau poète lui aussi, rédige cette biographie comme un journal intime; il nous livre sa quête, ses recherches et les itinéraires qui le mènent au poète. Cette biographie restera un ouvrage de référence pour les amoureux de la poésie de Pierre Reverdy.


Juillet

Une fable pour l'été de Anjela Duval 
extrait de Quatre Poires
recueil bilingue ( poèmes traduits du breton par Paol Keineg )
 ed Mignoned Anjela

Papillon de sang. Christian Alle




Juin

Souvenir de demain 

Collage de Aube Breton Elleouët


1 site à découvrir :
Marco Modi  poète et collagiste



Mai

 Pour aller à la rencontre de Julien Gracq : 2 essais 
Julien Gracq : l'affable  Eric Simon 



Julien Gracq et la Bretagne  Irène Frain  Ed: Blanc Silex


Le site de poésie de Cécile Guivarc'h


Avril



«  La Poésie du cœur qui pulvérise le temps et l’espace nous a appris que nous sommes un battement de cils dans la fabuleuse mécanique des sphères , que nous sommes perdus au fin fond de milliards de galaxies qui tournent en rond, explosent et illuminent nos nuits cousues de rêves éblouissants.
Ainsi, chaque instant d’Amour a du prix, il est triomphe sur la mort et chante (pour moi) les prémices de l’Eternité. On vit, on meurt dans l’ignorance de l’essentiel, mais les poètes ont la chance de garder intact le sourire du royaume de l’enfance… » Yves Cosson, ( extrait  p  108 )




Mars

 Printemps des poètes: Enfances
Un poème de Lucienne-Grâce Georges



Février

Un hommage rendu au collagiste et poète Jiri Kolar par 64 autres collagistes  sous la direction de Pierre-Jean Varet.



Janvier
Pour entrer en l'année 2012 , en lumière d'images et de mots.